Archives pour septembre 2014

CYCLE D’APPROFONDISSEMENT AVEC MICHEL CERDA

Pour vous permettre de pousser plus loin l’expérience, nous vous proposons cette année un cycle d’approfondissement de cinq séances consécutives avec le metteur en scène Michel Cerda. La formule reste la même, les ateliers sont libres et gratuits, sans inscription, mais ils sont exceptionnellement conçus comme un parcours complet, et nous vous recommandons de les suivre tous. Ils auront lieu les 9 et 23 octobre, 6 et 20 novembre, 4 décembre, de 19h30 à 23h.


Les jeudis 9 et 23 octobre, 6 et 20 novembre, et 4 décembre, de 19h30 à 23h.

CYCLE D’APPROFONDISSEMENT AVEC MICHEL CERDA

Ces séances seront consacrées au jeu de l’acteur et à l’improvisation
Elles ne s’appuieront sur aucun texte

Elles interrogeront
« L’être là »
Et le temps et l’espace comme partenaires de jeu
Elles préciseront les questions d’adresses
Et les formes de récits
Elles nous inviteront à
Être dans l’espace où les choses commencent
Avant le langage
À jouer sans intention et à trouver le plaisir d’être conduit par le présent
Elles exigeront
D’être un acteur tranquille qui garde le cap
Et qui accepte de mettre du temps dans son travail
En prenant congé de lui-même
Pour cela
Quelques règles seront nécessaires
Parfois il faudra être accompagné d’un masque qui souligne et qui expose

Michel Cerda

Klee2

Paul Klee, Abschied nehmen.


Michel CERDA pratique depuis vingt ans une activité artistique polyvalente, plaisante et assumée.
La mise en scène de textes de théâtre contemporain y côtoie la transmission ainsi que l’accompagnement dramaturgique d’autres artistes (circassiens, chanteurs, danseurs et magiciens). Il aime, le plus souvent possible, être un metteur en scène qui se joue de lui-même et joue avec les autres. Il se définit comme un homme proche du plateau et de la création contemporaine.
Dernière mise en scène :  Et pourtant ce silence ne pouvait être vide  de Jean Magnan.

Actualité :
en collaboration dramaturgique et mise en scène avec Thierry Collet sur sa dernière création : Je clique donc je suis  au Montfort toute la saison une fois par mois
–  Coin de l’âme projet Circus Next maquette présentée en Décembre au TCI avec Julia Christ et l’association W
Une aventure  avec Anne Kempf et Lior Shoov présenté au TCI en Mars 2015
–  Compost   : Performance , projet européen avec deux autres artistes européens avec le soutien de Tryangle et du Théâtre des Bernardines, automne 2013 . Deuxième opus en Juin 2015 à Pontempeyrat

Article Trina Mounier

HOMÈRE À GAZA
Les Trois Coups.com
par Trina Mounier

C’est un spectacle profondément ancré dans notre histoire universelle, celle que nous raconte Homère, et parallèlement résolument contemporain, tant dans sa forme que dans ce qu’il évoque, que cette interprétation troublante et intense de Daniel Jeanneteau.

Faits est né d’une résidence autour de deux textes fondateurs de notre culture, l’Iliade et l’Odyssée, écrits que nous pensons à tort bien connaître et dont nous (re)découvrons ici – au moins pour l’Iliade – la brutalité extrême. Faits, c’est donc de la danse, Biennale oblige, mais aussi et peut-être surtout du théâtre – un seul danseur pour deux comédiens – et une lecture puisque l’œuvre d’Homère impose sa présence tout au long avec cet immense récitatif du début (qui dure plus de la moitié du spectacle avant que n’apparaissent – enfin ! – les corps).

Or les corps ne sont-ils pas ce que nous sommes venus explicitement voir dans une biennale tout entière consacrée à la danse ? Il faudra les attendre longuement, et les mériter, puisque Daniel Jeanneteau nous place d’emblée au cœur d’une de ces installations dont il a le secret, un dispositif qui va malmener les chairs des spectateurs. Nous pénétrons en effet dans un vaste hangar au sol recouvert de gravats, avec une terre qui se soulève et vole, des pierres, des aspérités, des reliefs qu’on remarque d’autant plus mal que les éclairages jaunes percent difficilement la fumée épaisse qui a envahi le plateau. Un tableau de désolation, un décor de fin du monde et de champ de bataille où nous resterons debout, risquant à tout instant de trébucher, ne sachant comment tenir nos corps, comment « bien voir » ce qui va se passer et qui, justement, durera longtemps avant arriver. En lieu et place d’une chorégraphie, un comédien, Laurent Poitrenaux, penché sur le sol, dans une sorte de soliloque d’une grande sobriété, sans pathos aucun, sans adresse aucune au public, lira en boucle des fragments choisis qui ne retiennent de l’Iliade que des phrases simples et répétitives qui disent de manière très explicite, expressionniste avant la lettre, les conséquences physiques des javelots et autres armes : décapitations, yeux crevés, cervelles répandues, os fracassés. Tout cela décrit avec une précision pointilleuse qui fait l’impasse sur ce qui est proprement humain, les appels des blessés, les gémissements des agonisants, les hurlements des guerriers. Seule la vue est convoquée.

Il faut donc imaginer des spectateurs entassés dans ce hangar où ils n’y voient goutte, par une chaleur étouffante ce soir-là, le corps constamment en déséquilibre sur cet amas d’éboulis, à écouter une litanie d’horreurs pendant une bonne demi-heure et à attendre que quelque chose se passe…

Des corps dans un monde minéral
Ce qui arrive, ce sont d’abord des pierres lancées du lointain dans notre direction, ou peut-être qui visent le narrateur, par quelqu’un qu’on ne voit pas, puis qu’on discerne à peine : c’est Achille qui revient, victorieux. Un tout jeune danseur au corps fait pour la statuaire grecque, mais dont tout, dans la gestuelle, évoque à la fois la fragilité, la douceur, la vigilance, la réactivité, la dangerosité, Thibault Lac. Un danseur à la présence magnifique qui aimante tous les regards, se fraie un chemin au milieu du public pour en choisir un membre qu’il en extrait, pour le tenir devant lui à la façon d’un otage, scène troublante. On découvrira peu à peu qu’il s’agit d’un autre danseur, Manuel Guiyoule, dont la résistance et l’inquiétude sont palpables, avec qui il entame un pas de deux…

Tandis que le torrent d’horreurs continue de se dérouler, les corps à corps des deux hommes seront, eux, d’une étrange délicatesse. Le spectacle d’ailleurs opère avec subtilité sur les contraires, sur l’opposition entre ce qui est dit et ce qui est montré, entre le corps superbe et le corps blessé, entre sauvagerie et beauté.

Arrive enfin la dernière scène, en complet décalage avec la brutalité des descriptions de l’Iliade : Priam, qui a tout perdu, entre sur le plateau, hébété, sous les traits de Gilbert Caillat, dont il convient de saluer ici les presque débuts sur les planches. Accompagné de son âne, tel un Œdipe aveugle, il s’avance vers le meurtrier de son fils. L’action qui se déroule alors est tout bonnement incroyable (elle est d’ailleurs en ce sens fidèle à Homère), aux antipodes de ce qu’on peut imaginer. Le traitement qu’en propose Daniel Jeanneteau est bouleversant de beauté. Les bruits sourds du début font place à ceux, plus champêtres, plus pacifiques, des mastications de l’âne, scène bucolique et sensuelle qui permet d’effacer les évocations de la guerre des pierres en Palestine ou les horreurs d’Irak et de Syrie distillées tout au long.

Cette Biennale s’ouvre donc avec un spectacle métissé qui tient autant du théâtre que de la danse et donne au corps comme au texte une puissance magnétique qui ne nous laisse pas indemnes.

Article Bruno Paternot

16e BIENNALE DE DANSE DE LYON : « FAITS », DANIEL JEANNETEAU ILLUMINE LES MORTS
INFERNO • Magazine Arts & Scènes contemporaines
par Bruno Paternot
 envoyé spécial à Lyon

Dans ce lieu magnifique que sont Les Subsistances (dites Les Subs si vous voulez être dans le coup) se joue le premier spectacle de la 16e Biennale de la Danse de Lyon. Symboliquement, le lieu est à l’image de la création de Daniel Jeanneteau, commande des directeurs des Subsistances : multiple (une verrière, un hangar, de grandes salles aux utilisations variées, un restaurant…), grouillant et très calme en même temps : tout un paradoxe !

Les spectateurs sont invités à rentrer par l’arrière du bâtiment. Symboliquement, nous entrons dans L’Iliade par la petite porte ; que l’on ne s’inquiète pas, il s’agira ici de ne soulever en une heure qu’un tout petit coin du tapis poétique : on ne gardera du texte fleuve que la longue liste des morts et une des dernières péripéties de Priam.

La scénographie en étonne plus d’un : pas de sièges et le Hangar est rempli d’autant de tonnes de gravats qu’il y a de chants dans L’Iliade. En plus de danseur-performers (il est difficile de les définir plus sans révéler certains aspect du spectacle), le comédien Laurent Poitrenaux porte le texte d’Homère, dans une version épurée, calcinée au dernier feu. L’acteur fétiche de Ludovic Lagarde fait un sort à la langue : bien plus que de dire le sens des phrases, il soigne le mot dans une attention toute vitezienne. Il a le texte en main, on peut y lire ses notes : « un temps ; plus long… » Dans une grande honnêteté, on nous montre la cuisine du travail, les marques du temps et des répétitions. On nous touche, on passe à travers les spectateurs, au propre comme au figuré où le texte nous touche et nous traverse.
Aède de notre temps, Poitrenaux vient très simplement nous porter une histoire qui n’a rien de mythique ou de rocambolesque : il vient nous parler des morts qui entourent les aventures d’Achille. Des morts, des morts, des morts, tués par milliers comme le font les hommes en temps de guerre. On est plongé dans notre actualité, à Marioupol où les frères humains se percent le ventre, le crâne et les membres. Tout y passe et l’on se rend compte à quel point le texte d’Homère comporte d’occurrences du corps : foie, bras, œil… chaque récit du combat se déroule au creux même du corps. Ce vocabulaire, presque médical, apparaît à tout bout de champ de bataille et l’on exalte le corps autant dans le visuel que dans l’auditif : le corps prend corps dans le corps du texte. Puis, le mot disparaît mais le visuel reste. Nous sommes dans un triple temps : dans la Grèce Antique, à Lyon mais aussi au fin fond des guerres du jour : en Ukraine ou chez les partisans de l’État Islamique. L’artiste est au cœur du monde, au centre du foyer.

Contrairement à certains qui se pensent inspirés par une mission divine et sont au-dessus de l’espèce humaine, Jeanneteau convoque l’acteur incandescent qui s’inclue dans la grande mêlée de l’humanité. Si l’acteur est au centre du monde, le monde est inclus dans le spectacle. Le corps du spectateur intègre la diégèse et devient un élément de la pièce. Nous sommes l’armée d’Achille, les âmes des mourants, le chœur des pleureuses… On est transporté au cœur de la guerre, les pieds dans les gravats. Cela pourrait être inconfortable. Mais, plutôt que de nous faire rêver, Jeanneteau nous intègre dans le Rêve au risque de froisser un spectacle très bien repassé : de nos déplacements, de nos respirations, de la forme que prend la foule, le spectacle se transforme. On devient le poème : quel générosité de nous transformer en morceau de poème, le temps d’un spectacle ! Pour reprendre Alphonse Allais, on pourrait dire que si Homère n’a jamais existé, tous ses textes ont été écrits par un inconnu qui portait le même nom que lui. Les spectateurs de Jeanneteau n’ont jamais existé, ce sont 154 acteurs qui se sont glissés subrepticement à l’intérieur du spectacle.

« Daniel est le maître d’œuvre de se projet » disait Cathy Bouvard, la directrice déléguée des subsistances, lors d’une rencontre organisée avec le public. Il s’agit bien de cela : dans ce chantier artistique, il met en branle toutes les spécificités du plateau (texte, corps, son, lumières, plateau…) pour créer une œuvre complète, riche et multiple. Responsable du gros œuvre, il crée une œuvre fine et délicate, qui se déguste par bribes, par instants, par symboles.

Comme souvent dans les spectacles de Daniel Jeanneteau, les lumières sont très chiadées. Grâces soient rendues à Anne Vaglio, la créatrice lumière, pour son travail magnifique qui sculpte un espace grandissant à l’infini ou se rétrécissant à un petit cercle compacte selon la narration.

Tout le spectacle est construit comme un extrême paradoxe. A la fois les fureurs de la guerre et la douceur des hommes ; une scénographie énorme (plus de vingt tonnes!) et insignifiante ; un texte imposant qui s’efface derrière le mouvement ; La banalité d’une mort et la douleur de celle-ci ; les ténèbres envahissent le plateau et pourtant ce spectacle, par la beauté de son texte et la fraîcheur de ses interprètes est extrêmement lumineux. Dans le combat entre Eros et Thanatos, c’est la mort qui gagne par K.O. C’est ce qui fait que ce spectacle est émouvant mais aussi que l’on peut le rejeter en bloc, par détestation de ses conclusions.

 

Article Renan Benyamina

« Faits (fragments de L’Iliade) » aux Subsistances
Hétéroclite le web gay et lesbien mais pas que… à Lyon, Grenoble et Saint-Etienne
par Renan Benyamina le 8 septembre 2014

En ouverture de la seizième Biennale de la Danse, les Subsistances ont passé commande à des chorégraphes, metteurs en scène et écrivains pour des créations en rapport avec L’Iliade et L’Odyssée d’Homère. La première d’entre elles, Faits (fragments de L’Iliade), du metteur en scène Daniel Jeanneteau, s’inspire d’un des passages les plus émouvants de L’Iliade qui voit Priam, le vieux roi de Troie, s’introduire nuitamment dans le camp de ses ennemis achéens (qui assiègent sa ville depuis dix ans) afin de récupérer le corps de son fils Hector, tué par Achille onze jours plus tôt. C’est un père dévasté de chagrin qui s’agenouille devant son ennemi Achille pour le supplier de le laisser rendre à son fils les honneurs funèbres.

La Biennale de la Danse s’ouvre avec une œuvre plus théâtrale et plastique que strictement chorégraphique. Corps, lumière et mouvement en sont cependant la matière et l’enjeu. Au bout de chaque phrase, la voix de Laurent Poitrenaux reste suspendue. Car les chutes qu’il récite, celles des hommes de L’Iliade tombés sur le champ de bataille, se répètent inlassablement. Aucune ponctuation, aucun répit. Ces fragments d’Homère sont des rochers qui dévalent sans fin, l’expression d’une violence qui surgit dans notre dos, traversant l’Histoire depuis la nuit des temps, jusqu’au brouillard loin devant. Daniel Jeanneteau préfère le paysage à l’épopée, il contracte le temps et le pose à plat. Il retient des chants d’Homère ceux décrivant l’impact des armes – lances, épées, lames – sur les corps – poitrine, ventre, visage. Il les fait dire dans un espace dévasté, où règne la moiteur poussiéreuse des terrains de combat, où les seuls reliefs sont les gravas et le béton armé. Troie d’Homère, Gaza d’aujourd’hui. Pas de fauteuils ni d’accoudoirs pour les spectateurs. Nous sommes piégés, c’est inconfortable, éprouvant. Debout et transpirants, nous observons Achille, gracieux et dangereux, séduire, mettre à terre, sauver l’un d’entre nous. Cela dure. Puis apparaît le vieil homme, Priam, qui l’absout, le lave au gant. L’image, comme d’autres plus tôt, est à la fois étrange et familière. Il y a quelque chose de facile ou d’évident. C’est à la fois très beau et très agaçant. On quitte la salle soulagés mais ébranlés. Nous venons d’être traversés par une voix tendue, un regard perçant : c’est tout une épopée qui s’est imprimée quelque part en nous, sans que nous ayons vraiment compris le procédé. Un premier spectacle de Biennale inattendu, esthétiquement sidérant, parfois pénible, mais qui ne laisse pas indemne. Preuve après-coup qu’il s’agit d’un geste important.

Revue de presse FAITS

Revue de presse FAITS

« Faits (fragments de L’Iliade) » aux Subsistances
Hétéroclite le web gay et lesbien mais pas que… à Lyon, Grenoble et Saint-Etienne
par Renan Benyamina le 8 septembre 2014

16e BIENNALE DE DANSE DE LYON : « FAITS », DANIEL JEANNETEAU ILLUMINE LES MORTS
INFERNO · Magazine Arts & Scènes contemporaines
par Bruno Paternot
 envoyé spécial à lyon

HOMÈRE À GAZA
Les Trois Coups.com
par Trina Mounier

Bio Benoît Résillot

Benoît Résillot

Depuis 1996, il joue dans des mises en scène de Frédéric Fisbach (L’annonce faite Marie de Paul Claudel, L’île des morts d’August Strindberg / Le gardien de tombeau de Franz Kafka, A trois de Barry Hall, Bérénice de Jean Racine, Les Paravents de Jean Genet, L’illusion comique de Pierre Corneille, Feuillets d’Hypnos de René Char).

Il est assistant et dramaturge de Frédéric Fisbach pour Un avenir qui commence tout de suite Vladimir Maïakovski, Agrippine de Georg-Friedrich Händel, Kyrielle du sentiment des choses de François Sarhan, Shadowtime de Brian Ferneyhough, Mademoiselle Julie de Stindberg.

Il joue également dans Les Perses d’Eschyle, mise en scène d’Olivier Werner, dans Madame Ka de Nolle Renaude, mise en scène par Florence Giorgetti, dans Bastards of millionaires de Laurent Quinton mise en scène d’Alexis Fichet, et D’un retournement l’autre de Frédéric Lordon, mise en scène de Judith Bernard.

Il met en scène 40 minutes de théâtre réel sur des textes de Daniil Harms, C’est pas la même chose, textes de Pierre Louÿs, spectacle présenté dans les cafés. Puis, au Studio Théâtre de Vitry, Cavaliers vers la mer de John M. Synge et Twitille de Catherine Hubert.

Il écrit et performe le striptease When I was a child, I will be a girl.

Il dirige régulièrement des ateliers de pratique théâtrale. Depuis 2010, il enseigne l’histoire du théâtre français (University of Illinois).

Bio Adeline Olivier

Adeline Olivier

Adeline Olivier est née à Nantes en 1980. Elle y intègre le conservatoire d’art dramatique en 1999, puis elle continue sa formation à l’ERAC (l’école régionale d’acteurs de Cannes).
Dans le cadre du dispositif de résidences d’écrivains d’île de France, elle a été auteure en résidence au Studio-Théâtre de mars à décembre 2011. Outre les mises en scène de deux de ses pièces, cette résidence lui a permis de publier Pan de muraille, son premier recueil de poèmes, paru chez l’éditeur Alidades en août 2011. Et aussi, de se concentrer sur l’écriture de son premier roman, qu’elle termine aujourd’hui et espère donner à lire en début d’année prochaine.
Elle poursuit son travail autour du théâtre avec Ivan Basso, photographe. Ensemble ils initient un cycle de lectures-performances et l’auto-édition de documents retraçant leur recherche.

 

Soirée Incise

Créer une revue s’est imposé à nous comme l’indispensable élargissement de notre espace de pensée, d’échange et de jeu. Dans le temps calme de l’écrit, maintenir ouvert le lieu public de la parole, et accueillir, comme nous le faisons lors de nos Ouverture(s), d’autres façons d’interroger l’époque. Nous vous invitons à fêter ce nouveau lieu de vie en compagnie de l’équipe de rédaction, des auteurs et d’artistes invités.


jeudi 16 octobre à 19h au Studio-Théâtre de Vitry

SOIRÉE INCISE

en présence des auteurs
et en compagnie d’Emmanuelle Lafon, Geoffrey Carey et Jean-Philippe Debroize

lecture d’extraits et performance musicale

visuel Soirée Incise

Revue Incise vient de paraître en septembre. Nous y avons travaillé pendant un an, à quelques unes et quelques uns. Etre engagés dans cette revue, résolument, nous empêche aujourd’hui de porter un jugement sur ce numéro 1 : il est à la place exacte de ce qui est nôtre sans que nous puissions le regarder. Mais nous avons envie que les autres le voient, s’en emparent et vivent avec. Nous sommes curieux de l’avis de nos lecteurs. Aussi cette soirée est-elle l’occasion de dire, de fêter la naissance de la revue et de partager l’ouverture de ce qu’elle veut être, un lieu de circulations et d’engagements.

Diane Scott


L’équipe éditoriale présentera également REVUE INCISE le vendredi 10 octobre de 20h30 à 22h lors du SALON DE LA REVUE (à l’Espace d’animation des Blancs-Manteaux 48, rue Vieille-du-Temple à Paris 4ème).

24ème Salon de la Revue