NOUS NE POUVONS CONNAÎTRE LE GOÛT DE L’ANANAS PAR LE RÉCIT DES VOYAGEURS – ÉPISODE 4 : André S. Labarthe

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D’avril à mai nous accueillons Odile Darbelley et Michel Jacquelin pour la création du quatrième épisode de NOUS NE POUVONS CONNAÎTRE LE GOÛT DE L’ANANAS PAR LE RÉCIT DES VOYAGEURS. Nous aimons leur approche singulière du plateau, nourrie de leur connaissance profonde des arts plastiques, et animée d’un humour délicat et toujours décalé. Entre autobiographie et auto-fiction, chaque épisode propose la restitution de la vie d’un artiste en sa présence et avec sa complicité. La tranche 4 de leur ANANAS aura pour invité André S. Labarthe, critique et réalisateur de cinéma


vendredi 23 mai à 20h30
samedi 24 mai à 20h30
dimanche 25 mai à 16h
lundi 26 mai à 20h30

NOUS NE POUVONS CONNAÎTRE
LE GOÛT DE L’ANANAS
PAR LE RÉCIT DES VOYAGEURS

ÉPISODE 4 : André S. Labarthe

réalisation Odile Darbelley & Michel Jacquelin

avec
Jean-Marc Chapoulie
Odile Darbelley

Anna Gaïotti
Michel Jacquelin
André S. Labarthe

régie générale et lumière Guy Merlant

une production commune au fil des épisodes de l’Association Arsène ; Fondation Professeur Swedenborg pour l’Art Contemporain ; CCAM Scène Nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy ; Scène nationale 61 ; Frac Provence-Alpes-Côte d’azur ; Théâtre des Bernardines ; Actoral ; Studio-Théâtre de Vitry-sur-Seine ; Théâtre du Bois de l’aune d’Aix-en Provence ; MP13


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« Tant que les lions n’auront pas d’histoire, les histoires de chasse seront toujours à la gloire des chasseurs. »
Proverbe africain

Dans ce projet, des artistes bien réels venant d’horizons divers sont invités à être l’élément moteur dans l’élaboration d’une série de propositions théâtrales, entre autobiographie et autofiction. Une bulle gonflable transparente est donnée comme espace de création, à la fois cocon, loupe, lieu de projection physique et mentale.
A chacun de trouver une forme cohérente, un type de relation au public, pour faire partager les expériences qui l’ont constitué en tant qu’artiste. Au fil des rencontres, nous fabriquons, de notre côté, un prototype d’artiste tangent. Ce personnage récurrent inscrit son parcours fictif dans les différentes biographies dont il se nourrit.
Ces biographies, réelles ou imaginées, sont un des éléments qui constituent l’histoire de l’Art Tangent comme une œuvre d’art.

L’invité de cette quatrième tranche est André S. Labarthe. Critique cinématographique, dès 1956 aux Cahiers du Cinéma, producteur, auteur et réalisateur proche de la Nouvelle Vague, il coproduit à partir de 1964, avec Janine Bazin la collection « Cinéastes de notre temps » dont il réalise lui-même plusieurs numéros. Il a fait par ailleurs de nombreux documentaires sur la danse, la littérature et l’art contemporain…
Pour notre projet, André S. Labarthe a proposé d’être accompagné par Jean-Marc Chapoulie, artiste vidéaste, qui dans des formes hybrides, entre performance, conférence et installation, invente des dispositifs de fabrication et de monstration du cinéma.

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Odile Darbelley & Michel Jacquelin

Odile Darbelley a reçu une formation de comédienne (principalement auprès de Yorgos Sévasticoglou et Antoine Vitez) tout en poursuivant des études universitaires en particulier à Paris III (maîtrise de Lettres modernes et D.E.A. de Théâtre). Elle est co-responsable de la chronique Arrêt sur image à Théâtre/Public. Comme comédienne, elle participe au Petit Albert et à Pirates, des créations collectives en direction du jeune public, elle joue dans Thrène et Predelle de P. Kermann mis en scène par C. Bokhobza.

Après avoir été reçu en 1982 à l’Agrégation d’Arts Plastiques et avoir soutenu en 1990 sa thèse sur la photographie, Michel Jacquelin mène en parallèle deux activités : celle de plasticien (il expose entre autres au CREDAC et pour la Galerie Michèle Chomette) ; et celle de photographe pour le théâtre et la danse (il photographie en particulier les spectacles d’A. Vitez, T. Kantor, P. Bausch, C. Régy, W. Forsythe et collabore à de nombreuses revues comme Théâtre/Public, La Revue du Théâtre, Mouvement). Il aborde la scénographie en 1992 (spectacles de R. Dubelski, C. Jehanin, M. Guerre, C. Bokhobza, X. Marchand et O. Grandville).

Odile Darbelley et Michel Jacquelin créent ensemble, à partir de 1993, leurs propres spectacles/performances: Les Témoins Oculaires, Victor Singelshot scénographe, F.K./M.J. Séance de scrutation photographique, Hans K., un cas de figure , Le Vivarium (sur un texte de G. Didi-Huberman) et développent à partir de 1996 un triptyque de spectacles, Vvert Célacon The Living Ready- Made (une oeuvre de Duchamp Duchamp), La Chambre du Professeur Swedenborg et Dispositif pour une rencontre avec les Åsa chasseurs de météores (L’Antichambre D’A. Pophtegme). L’ensemble est créé au festival d’Avignon 2001 sous le titre: Un lièvre qui a des ailes est un autre animal. En 2003, ils créent Tout seul je ne suis pas assez nombreux, une pièce de Poussiv’Dance puis les 5 épisodes du Grand Feuilleton. En 2006, après plusieurs propositions autour de la performance, ils expérimentent une télévision d’art et essai avec Tout le Bonheur est à l’intérieur et entreprennent le travail sur l’Art Tangent qui donnera lieu à un livre et à une exposition en 2007. Ils créent Ur Asamlet en 2009, tout en continuant à tourner l’ensemble de leurs productions en France et à l’étranger.
« Conférenciers loufoques, savants illuminés, artistes dérisoires et grandioses, danseurs de hasard, les bouffons poétiques qu’inventent Odile Darbelley et Michel Jacquelin réveillent la drôlerie d’une création contemporaine et interactive, toujours en train de faire face à un public complice et hilare. Elle, comédienne, a suivi l’enseignement d’Antoine Vitez ou de Jacques Lassalle. Lui, plasticien, a photographié les spectacles de Tadeusz Kantor, Pina Bausch ou Claude Régy et réalisé des scénographies pour Richard Dubelski ou Xavier Marchand. Odile Darbelley et Michel Jacquelin explorent un rapport constructif au public, interrogeant la pérennité de l’objet culturel. Par leurs allocutions, exercices, démonstrations et réalisations en direct, ils torturent et triturent le bien fondé de la gravité de toute création artistique. » Pierre Notte (programme du Festival d’Avignon 2003)