Martin Crimp est l’un des auteurs de théâtre européens parmi les plus importants de notre époque. En novembre 2011, nous avions accueilli la création de sa pièce LA VILLE par le jeune metteur en scène Rémy Barché. Aujourd’hui associé à la Comédie de Reims, Rémy a poursuivi son exploration de l’œuvre de Crimp en traduisant et en mettant en scène PLAYHOUSE, pièce inédite en français que Martin nous avait confiée en pensant à lui. Nous retrouvons donc Rémy Barché et Martin Crimp pour une série de représentations et de lectures au Studio-Théâtre et hors les murs dans Vitry, en amont de la reprise prochaine de LA VILLE à La Colline – théâtre national.
HORS LES MURS DANS VITRY
mercredi 19 novembre : PLAYHOUSE – Mairie de Vitry 12h15 / Microlycée 16h
jeudi 20 novembre : PLAYHOUSE – Lycée Jean Macé 14h / Centre social Balzac 19h
AU STUDIO-THÉÂTRE
samedi 22 novembre : 18h PLAYHOUSE – 20h LA VILLE *
dimanche 23 novembre : 16h PLAYHOUSE – 17h30 LA CAMPAGNE
lundi 24 novembre : 20H RENCONTRE AVEC MARTIN CRIMP *
* NAVETTE RETOUR au départ du Studio-Théâtre direction Châtelet
PLAYHOUSE – LA VILLE – LA CAMPAGNE
JOURNÉES MARTIN CRIMP
traductions Philippe Djian (La ville ; La campagne), Rémy Barché et Adèle Chaniolleau (Playhouse)
mises en scène et en lecture Rémy Barché
dramaturgie Adèle Chaniolleau
scénographie et lumière Nicolas Marie
son Michaël Schaller
costumes Marie Larocca
avec
Marion Barché, Myrtille Bordier, Louise Dupuis, Alexandre Pallu, Tom Politano
production La Comédie de Reims-CDN, Cie Le ciel Mon amour Ma proie mourante, coproduction Studio-Théâtre de Vitry, avec le soutien du Fonds d’Insertion pour les Jeunes Artistes Dramatiques de la DRAC et de la Région Provence Alpes-Côte d’Azur ; L’Arche est éditeur et agent théâtral des textes représentés – www.arche-editeur.com
samedi 22 à 18h, dimanche 23 à 16h PLAYHOUSE
spectacle, création française, durée 50 minutes
traduction Rémy Barché, Adèle Chaniolleau
avec Tom Politano et Myrtille Bordier
Rentrez dans l’intimité d’un jeune couple, Simon et Katrina, qui vient d’emménager dans un appartement. Treize mini-scènes en kaléidoscope pour raconter avec humour et tendresse un grand amour qui se transforme en routine. « Se brosser les dents », « Nettoyer le réfrigérateur », « Post-coïtum »… : autant de situations apparemment banales et connues de tous. Le talent de l’auteur consiste à trouer cette réalité ordinaire d’inquiétudes soudaines ou de moments de grâce. Comment faire pour vivre une vie qui ne soit pas en « kit », comme tous les meubles que l’on a chez soi ? Comment empêcher l’amour de moisir comme les yaourts qui dépassent la date de péremption ou les sacs poubelle que l’on oublie de sortir ? Qu’est-ce que partager sa vie avec quelqu’un d’autre ?
samedi 22 à 20h LA VILLE
spectacle, version unplugged, durée 1h50
traduction Philippe Djian
avec Marion Barché, Alexandre Pallu, Louise Dupuis et Myrtille Bordier
Clair est traductrice, Christopher est informaticien. Elle rencontre un auteur, il perd son travail. Une série d’évènements étranges vont alors se produire, et la violence du monde va s’infiltrer dans le quotidien de ce couple jusqu’ici à l’abri. Une voisine infirmière vient pour se plaindre du bruit que font les enfants dans le jardin ; elle n’arrive pas à dormir à cause des images traumatiques qui la hantent depuis que son mari est parti à la guerre. Les enfants deviennent progressivement incontrôlables, jouant à des jeux atroces et sadiques. Clair et Chris se comprennent de moins en moins. En même temps que les éléments de la fiction sont déroulés, on commence à comprendre qu’ils sont peut-être inventés au moment où ils se produisent. Peut-être que ce que l’on voit, c’est le roman que Clair essaye d’écrire à partir de sa propre vie, de sa ville intérieure.
dimanche 23 à 17h30 LA CAMPAGNE
lecture, durée 1h30
avec Marion Barché, Myrtille Bordier et Alexandre Pallu
Comme dans La Ville, Crimp procède ici avec une précision et un humour implacables à la dissection d’un couple. Richard et Corinne, anciens Londoniens, se sont retirés à la campagne. Richard est médecin, il vient de recueillir une jeune femme, Rebecca, qu’il prétend avoir trouvée évanouie au bord de la route. Plusieurs éléments ne tardent pas à instiller le doute dans l’esprit de sa femme et dans celui du spectateur.
La force de la pièce, qui se déroule presque intégralement la nuit, réside dans le mystère qu’elle laisse planer en permanence. C’est l’ambiguïté de ses personnages qui intéresse Crimp. Richard et Corinne se battent pour maintenir la stabilité de leur situation. Ils ont fui la ville comme on entreprendrait une cure de désintoxication. Mais le personnage de Rebecca sème un tel trouble chez eux qu’on comprend vite qu’ils ont trimballé leurs problèmes avec eux. Le couple ne se connaît pas si bien que ça, et l’on en vient à se demander si l’homme que Corinne prenait pour un père de famille respectable n’est pas un dangereux pervers, profitant de son autorité de médecin pour abuser de ses patientes. A-t-il amené Rebecca au domicile conjugal parce qu’elle était en détresse, ou s’agit-il d’un jeu malsain ?
La pièce est découpée en cinq longues scènes, dans lesquelles à chaque fois deux personnages s’affrontent. « J’aime entendre les gens parler, j’aime les voix, le mot parlé dans l’espace. C’est la raison pour laquelle je me suis mis à écrire pour le théâtre » explique Crimp, qui propose ici une partition extraordinaire pour les acteurs.
lundi 24 à 20h RENCONTRE AVEC MARTIN CRIMP
lecture-débat, durée 1h30 – entrée libre sur réservation
«Les règles du jeu». Pour chaque pièce, Martin Crimp établit de nouvelles règles dramaturgiques présidant au processus d’écriture. Nous nous entretiendrons avec lui au sujet de ces règles, de leur façon d’inquiéter le récit et, par ce questionnement de la forme, nous tenterons de voir comment ce théâtre opère pour troubler le monde qu’il reflète.
avec Martin Crimp, Élisabeth Angel-Perez, Rémy Barché, Daniel Jeanneteau…
« J’ai une relation d’amour-haine avec le théâtre conventionnel. Je détruis la pièce à mesure que je la construis. L’étrangeté gagne aussi parce que je me laisse tirer par le fil de l’inconscient. »
« Je n’écris pas sur la violence. Ce n’est pas mon sujet. Je la laisse affleurer, tout comme elle cogne sous la surface de nos vies. »
Martin Crimp
Martin Crimp – auteur
Martin Crimp est né en 1956 dans le Kent. Il commence à s’intéresser au théâtre pendant ses études à Cambridge et écrit Clang, une pièce sur la manière dont les désordres psychologiques influent sur le langage. Pendant les premières années qui suivent l’obtention de son diplôme, il se consacre à une carrière d’écrivain peu couronnée de succès (il écrit deux romans qui ne trouvent pas d’éditeur) et pour réussir à vivre accumule les petits boulots que l’on retrouvera ensuite au fil de ses pièces (sondages marketing dans la rue, travailleur en usine…). Il est également musicien professionnel (piano, clavecin) ce qui influence considérablement sa vision du texte comme d’une partition où les pauses et les rythmes doivent être scrupuleusement respectés.
Ses premières pièces sont produites et montées par l’Orange Tree Theatre à Richmond, dans la banlieue londonienne où il habite, et comportent : Living Remains (1982), Four Attempted Acts (1984), Probablement les Bahamas (1987), Claire en affaires (1998), Play With Repeats (1989).
Bien que se présentant sous des formes différentes, très influencées par Beckett pour les premières puis davantage par Pinter ou Caryl Churchill, ses pièces traitent des thèmes récurrents parmi lesquels les rapports conjugaux, l’ambivalence du statut de bourreau ou de victime, et l’exploitation de l’être humain par ses pairs ou par son époque dominée par la technique, occupent une large place. Pourtant Crimp n’est pas, comme ont pu le croire au départ les critiques, un adepte du réalisme trash britannique (Kitchen sink drama), ni de l’ultra violence poético-politique de l’In-Yer-Face Theatre. Il constitue un auteur à part sur la scène anglaise, au sens où ses intérêts et ses références sont ce que ses compatriotes appelleraient « continentaux » ou « européens ».
Il avoue une passion pour Marguerite Duras, traduit Koltès, Molière, Genet, Ionesco. Depuis Cambridge, il lit le latin et le grec, ce qui veut dire qu’il dévore les tragédies antiques. De ces lectures, naîtra Tendre et Cruel, sa réécriture des Trachiniennes de Sophocle, et plus récemment Le reste vous sera familier à travers le cinéma d’après Les Phéniciennes d’Euripide.
Dans les années 1990, ses pièces commencent à être connues au-delà des frontières britanniques. En 1991, il effectue une résidence à New York durant laquelle il écrit Le Traitement, qui est clairement un hommage à l’esthétique du cinéma américain en même temps qu’une violente critique de la manière dont celui-ci utilise les gens et falsifie leurs histoires personnelles.
Il devient par la suite artiste associé au Royal Court, à Londres, et écrit notamment Personne ne voit la vidéo (1990), Getting Attention (1991), Atteintes à sa vie (1997), La Campagne (2000), Face au mur (2002), Tendre et Cruel (2004), Dans la République du bonheur (2012) ou encore Play House. Il a également collaboré avec le compositeur George Benjamin en écrivant le texte de deux opéras: Into the Little Hill (2006) et Written on Skin (2012).
Rémy Barché
Parallèlement à sa formation en arts du spectacle à l’université Bordeaux III, Rémy Barché monte La Semeuse de F.Melquiot et Fairy Queen de O.Cadiot ; réalise un spectacle acoustique à partir de 4.48 psychose de S. Kane dans le cadre du festival Novart. En 2005, il intègre l’École supérieure d’art dramatique du TNS, section mise en scène. Il travaille avec S.Braunschweig, K.Lupa, B.Sobel, F.Fisbach… Il monte Le Cas Blanche-Neigede H. Barker et réalise une adaptation de Cris et Chuchotements de I. Bergman pour son spectacle de fin d’études.
À sa sortie en 2008, il assiste L. Lagarde pour Un nid pour quoi faire de O. Cadiot ainsi que D.Jeanneteau et M.-C. Soma pour L’Affaire de la rue de Lourcine de Labiche
Il est metteur en scène associé au Festival Les Nuits de Joux (Haut-Doubs) où il a déjà mis en scène La Tempête de Shakespeare (été 2009), Amphitryon de Kleist (été 2010), Hamletde Shakespeare (été 2011) et La Campagne de M. Crimp (été 2012). Il a mis en scène La Ville de M. Crimp, présenté au 104 et au Studio-Théâtre de Vitry, ainsi que Blanc (trois pièces courtes de T. Williams) présenté au Théâtre de la Loge à Paris (automne 2011).
Il collabore régulièrement avec des Écoles de théâtre : avec les élèves comédiens de l’ERAC, il présente L’Epreuve du feu de M.Dahlström au festival Reims Scènes d’Europe 2011 ; il a mis en scène les spectacles de sortie des élèves de la Comédie de Reims promotion 2011 (Extermination du peuple de Schwab) ; 2013 (Dans la république du bonheur de Crimp) ; et intervient régulièrement à l’université de Besançon en arts du spectacle.
À l’automne 2012, il présente Les Boulingrin de Courteline, dans le cadre de la programmation hors les murs de la Comédie de Reims, dont il est metteur en scène associé. Il y crée quatre spectacles : Play House (hors-les-murs) et La Ville de M.Crimp et Le Ciel mon amour ma proie mourante et Les Présidentes (hors-les-murs) de Werner Schwab.
En mars 2015, il créera La folle journée ou Le Mariage de Figaro de Beaumarchais à la Comédie de Reims, puis L’amant d’Harold Pinter en avril, spectacle conçu pour être joué en appartement.
Elisabeth Angel-Perez
Elle est Professeur de littérature anglaise à l’université de Paris-Sorbonne. Son domaine de spécialité est le théâtre anglais contemporain. Ses publications incluent notamment Voyages au bout du possible : Les théâtres du traumatisme de Samuel Beckett à Sarah Kane (Klincksieck/Les Belles Lettres, 2006), Endgame : Le théâtre mis en pièces (PUF, 2009) ainsi que de nombreux volumes collectifs sur Howard Barker et le théâtre de la Catastrophe, Tom Stoppard, Tennessee Williams ou encore la faim sur la scène et les métamorphoses de la voix au théâtre. Elle est également traductrice de théâtre (Crimp, Barker, Churchill, Gill, Greig).
Marion Barché
Elle a commencé sa formation à l’école d’acteur Claude Mathieu (Paris 18ème) puis à l’École supérieure d’art dramatique du Théâtre national de Strasbourg, d’où elle sort en 2008. Elle y rencontre Rémy Barché, avec qui ils fondent la compagnie Le Ciel Mon amour Ma proie mourante, et collaborent ensemble sur plusieurs spectacles, notamment Cris et chuchotements adapté du scénario d’Ingmar Bergman (théâtre de l’Université Paul Valery à Montpellier, festival Premières au TNS), La Ville de Martin Crimp (2013) et Le Ciel mon amour ma proie mourante de Werner Schwab (2014). En parallèle, Marion Barché a aussi travaillé avec Daniel Jeanneteau dans L’Affaire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche (Théâtre de la Cité Internationale), et dans une mise en scène de Marie-Christine Soma Les Vagues adaptée du roman de Virginia Woolf (Théâtre National de la Colline, Studio Théâtre de Vitry). Elle a joué dans 100 ans dans les champs !, spectacle écrit et mis en scène par Hélène Mathon autour de l’agriculture française (Théâtre de l’Echangeur à Paris, Comédie de Béthune, Les Subsistances à Lyon), et enfin dans un spectacle écrit et mis en scène par Carole Thibault L’Enfant (Théâtre de la Tempête à Paris).
Elle est aujourd’hui comédienne permanente à la Comédie de Reims, et enseigne auprès des élèves de la classe de la Comédie. Au cours de la saison 2014/2015, elle joue dans L’Avare de Molière, mis en scène par Ludovic Lagarde et dans La Folle journée ou Le Mariage de Figaro mis en scène par Rémy Barché.
Alexandre Pallu
Il a suivi le cursus professionnel de l’École nationale de musique, de danse et d’art dramatique (ENMDAD) du Val Maubuée (77) avant de rentrer à l’École supérieure d’art dramatique du TNS en 2005, sous la direction de Stéphane Braunschweig. Il y a travaillé avec Martine Schambacher, Pierre Alain Chapuis, Arthur Nauzyciel, Michel Cerda, Marie Vayssière, Claude Duparfait, Benoit Lambert, Richard Brunel, Philippe Garrel, Daniel Jeanneteau et Marie-Christine Soma. Depuis sa sortie en 2008, il a travaillé avec Cédric Gourmelon (Edouard II de Marlowe au festival Mettre en scène au Théâtre national de Bretagne) ; Guillaume Dujardin au festival des Nuits de Joux sur Marivaux, Shakespeare, Levin et Lagarce ; Caroline Guiela pour la reprise de Macbeth : inquiétudes d’après Shakespeare, Muller et Kadaré ; Julien Fisera pour Le Projet Roméo et Juliette d’après Shakespeare et Jacques Albert et la pièce Belgrade d’Angelica Liddell, joué notamment au festival international Bitef de Belgrade ; Daniel Jeanneteau dans L’Affaire de rue de Lourcine de Eugène Labiche ; Marie-Christine Soma dans une adaptation du roman Les Vagues de Virginia Woolf (Studio Théâtre de Vitry, La Colline). Il joue en 2010 au Festival d’Avignon dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes La Tragédie du roi Richard II mis en scène par Jean-Baptiste Sastre.
Il poursuit sa collaboration avec le metteur en scène Rémy Barché : Le Cas Blanche Neige de Barker, Cris et chuchotements d’après Bergman, La Tempête de Shakespeare, La Ville de Martin Crimp (2013) et Le Ciel mon amour ma proie mourante de Werner Schwab (2014).
En 2012, lors d’un voyage d’étude sur le théâtre argentin à Buenos Aires, il travaille avec Federico Léon pour son spectacle Multitudes créé au Théâtre San Martin. Il collabore également avec Sacha Amaral comme acteur, co-scénariste, traducteur et réalisateur. Merci Lucie, Un morceau de chacune avec moi et Tarte à la ricotta sont ses trois premiers courts métrages réalisés cette même année. Il travaille également avec le trio jazz expérimental Bridge Art.
Il est aujourd’hui comédien permanent à la Comédie de Reims. Au cours de la saison 2014/2015, il joue dans L’Avare de Molière, mis en scène par Ludovic Lagarde et dans La Folle journée ou Le Mariage de Figaro mis en scène par Rémy Barché.
Louise Dupuis
Elle commence sa formation théâtrale en 2007 au conservatoire du 20e arrondissement de Paris. En 2009, elle suit aussi des cours à l’école de clown Le Samovar. Elle rentre à l’École Régionale d’Acteurs de Cannes en 2010 où elle travaille notamment avec Hubert Colas, Ludovic Lagarde, Guillaume Lévèque, Rémy Barché, Laurent Gutman ainsi que Catherine Germain sur le clown. En 2012, elle participe à un stage de physical theatre à la LAMDA à Londres avec Yorgos Karamelegos du Tmesis theatre. En juillet 2013, elle joue à sa sortie d’école au Festival d’Avignon dans Europia, fable géo-poétique, un spectacle écrit et mis en scène par Gérard Watkins, présenté dans Reims Scènes d’Europe en décembre 2013.
Depuis septembre 2013, elle est comédienne permanente à la Comédie de Reims. Elle joue dans les pièces La Ville de M. Crimp et Le Ciel mon amour ma proie mourante et Les Présidentes de Werner Schwab sous la direction de Rémy Barché. Au cours de la saison 2014/2015, elle joue dans L’Avare de Molière, mis en scène par Ludovic Lagarde et dans La Folle journée ou Le Mariage de Figaro mis en scène par Rémy Barché.
Myrtille Bordier
En parallèle de ses études au Conservatoire de Besançon, elle travaille avec la Compagnie du Sablier à Dijon (sous la direction de Brendan Burke) et sur une création d’Hélène Polette (Théâtre de la Manivelle) en tant que comédienne et costumière (Comme il vous plaira de Shakespeare). Elle suit de nombreux stages avec notamment Jérôme Thomas, Robert Cantarella, Hélène Cinque. Elle intègre ensuite la Classe Professionnelle du Conservatoire d’Avignon sous la direction de Jean-Yves Picq avant d’intégrer en 2010 l’École Régionale des Acteurs de Cannes où elle travaille notamment avec Hubert Colas, Ludovic Lagarde, Gérard Watkins, Richard Sammut, Rémy Barché, Catherine Germain (clown). Elle joue également sous la direction de Cyril Cotinaut dans Électre de Sophocle (2009) et Oreste d’Euripide (2011). En juillet 2013, elle joue à sa sortie de l’ERAC au Festival d’Avignon dans Europia, fable géo-poétique, un spectacle écrit et mis en scène par Gérard Watkins, présenté dans Reims Scènes d’Europe en décembre 2013.
En 2013, elle devient comédienne permanente à la Comédie de Reims. Elle joue dans les pièces Play House, La Ville de M. Crimp et Le Ciel mon amour ma proie mourante et Les Présidentes de Werner Schwab sous la direction de Rémy Barché. Au cours de la saison 2014/2015, elle joue dans L’Avare de Molière, mis en scène par Ludovic Lagarde et dans La Folle journée ou Le Mariage de Figaro mis en scène par Rémy Barché.
Tom Politano
Après une formation au Conservatoire national à rayonnement régional de Toulon, il intègre l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes en 2010 où il travaille avec Gérard Watkins, Richard Sammut, Hubert Colas, Ludovic Lagarde, Sonia Chiambretto, Laurent Gutmann, Guillaume Lévêque, Alain Zaepffel, Catherine Germain et Jean-François Peyret.
En 2011, il joue dans L’Epreuve du feu de Magnus Dahlström mis en espace par Rémy Barché à la Comédie de Reims dans le cadre des Ateliers d’écriture contemporaine ERAC/Université d’Aix Marseille. En 2012, il joue sous la direction de Véronique Dietschy dans Cabaret Brecht à la Friche Belle de mai et sous la direction de Ferdinand Barbet dans À des temps meilleurs d’après Lorenzaccio de Musset dans le cadre des Soirées Estivales du Conseil Général des Alpes-Maritimes. En juillet 2013, il joue à sa sortie de l’ERAC au Festival d’Avignon dans Europia, fable géo-poétique, unspectacle écrit et mis en scène par Gérard Watkins, présenté dans Reims Scènes d’Europe en décembre 2013.
En 2013, il devient comédien permanent à la Comédie de Reims. Il joue dans les pièces Play House de M. Crimp et Le Ciel mon amour ma proie mourante de Werner Schwabsous la direction de Rémy Barché. Au cours de la saison 2014/2015, il joue dans L’Avare de Molière, mis en scène par Ludovic Lagarde et dans La Folle journée ou Le Mariage de Figaro mis en scène par Rémy Barché.
PLAY HOUSE hors les murs dans Vitry