bio Florence Kemper

Après quelques années, comme assistante de programmation au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, Florence Kremper quitte ce lieu de diffusion et de promotion des artistes belges francophones pour travailler au sein d’une structure de production audiovisuelle à Paris. Elle participe alors à la réalisation d’émissions télévisuelles sur la danse contemporaine et la musique classique.

Suite à ces deux expériences fondatrices, elle rejoint les équipes artistiques, des compagnies de danse et de théâtre qu’elle accompagne en tant que responsable de production, de diffusion et/ou de communication (la compagnie Eux et Elles, Emmanuel Letourneux (de 2001 à 2004), la compagnie Chatha, Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou (de 2006 à 2008), Gaaraprojects, Opiyo Okach (de 2007 à 2010), la compagnie de SOI, Radhouane el Meddeb (de 2009 à 2015), la compagnie trois-six-trente, Bérangère Vantusso depuis 2006 et La Belle Meunière, Pierre Meunier et Marguerite Bordat depuis janvier 2016).

Intéressée par la question des traces visuelles que les artistes de la scène laissent de leur création, elle conçoit et produit, avec un partenaire camerounais, un cycle de formation-création intitulé Abok I Vidéo. Au cours de ce cycle, des chorégraphes africains, tels que Seydou Boro, Moekesti Koena, la compagnie Tchétché réalisent des films de danse au format court-métrage tournés dans l’espace urbains ou naturels. Ces films sont diffusés dans des lieux de programmation et de ressources, au festival Vidéodanse à Paris, et dans quelques universités.

Elle suit également deux formations avec la Belle Ouvrage (perfectionnement des pratiques administratives et de communication, coopération internationale), s’offrant ainsi des moments de réflexions sur sa façon d’accompagner les artistes dans un secteur de plus en plus complexe. Enfin, de 2015 à 2017, elle assiste, en tant qu’intervenante cette fois, Marthe Lemut d’Or Not dans des missions d’accompagnement de compagnies où se croisent directeurs artistiques et collaborateurs administratifs et directeurs de lieux de programmation, et où s’échangent expériences et réflexions sur le secteur culturel (dispositif de la charte d’aide à la diffusion initié par l’ONDA et des agences régionales /dispositifs de l’ODIA).