Agrippine

Agrippine

 

Direction musicale : Jean Claude Malgoire
Mise en scène : Frédéric Fisbach
Assistant : Benoît Résillot
Scénographie : Emmanuel Clolus
Lumière : Daniel Lévy
Costumes : Olga Karpinski
Chefs de chant : Sébastien D’Hérin, Benoît Hartoin
La Grande Ecurie & la Chambre du Roy

Chanteurs : Véronique Gens, Salomé Haller, Philippe Jaroussky, Donata D’Annunzio Lombardi, Ingrid Perruche, Nigel Smith, Thierry Grégoire, Bernard Deletré, Fabrice di Falco, Alain Buet
Comédiens : (distribution en cours) Christian Montout, Marielle Coubaillon, Pierre Carniaux, Hiromi Asaï, Xavier Clion

Projet : Ce très bel opéra créé à Venise en 1709 sera réalisé dans une mise en scène de Frédéric Fisbach avec en parallèle, pour le jeune public, une adaptation théâtrale de ce morceau d’histoire romaine. Après le Couronnement de Poppée de Monteverdi, nous retrouvons les mêmes protagonistes quelques années plus tôt, à l’époque où Agrippine est prête à tout pour que son fils Néron devienne empereur.

Opéra seria d’un genre pseudo historique les personnages : Claudio, Agrippine, Néron, Poppée, Ottone, etc sont issus de l’histoire romaine mais le librettiste tout en respectant un minimum de véracité historique, imagine une trame et des situations d’un caractère évidemment “vaudevillesque”: Poppée a trois soupirants, Agrippine promet à la fois son amour et ses foudres pour réaliser son voeux le plus cher : le triomphe de son fils Néron, Poppée cherche à tromper ceux qui l’ont dupée, Claude trompé par tous, pardonne.

Les caractères sont soulignés à l’extrême, les situations sont typiques du théâtre comique vénitien avec toutes ses ficelles….Musicalement l’oeuvre est caractéristique du génie en pleine maturité de Haendel. ses qualités mélodiques, l’instrumentation pleine de charme, la technicité vocale ayant trouvé leur perfection lors un séjour de sept ans en Italie

Agrippine fut un opéra déterminant dans la carrière de Haendel : représentée vingt sept fois lors de sa création à Venise, l’oeuvre remporte un énorme succès, à tel point que l’ambassadeur d’Angleterre l’invite à Londres pour y entamer une carrière de directeur et compositeur d’opera seria. »

Création : 6 mars 2003
Co production : Atelier Lyrique de Tourcoing, Théâtre de St Quentin en Yvelines
Tournée : Théâtre de St Quentin en Yvelines , Le Carré St Vincent – Orléans, Clermont Ferrand , Théâtre Municipal de Tourcoing, « Le Quartz » de Brest , Opéra de Rennes

Revue de presse

« Les opéras de Georg Friedrich Haendel semblent parfois statiques et pauvres en péripéties ; ce n’est certes pas le cas d’ « Agrippina ». Si le regard critique que porte alors Venise, où l’ouvrage fut crée en 1709, sur Rome et les intrigues autour de la papauté a perdu, de nos jours une partie de son actualité, c’est au profit de sentiments plus éternels : l’amour sous toutes ses formes (sensuel, sexuel , maternel), le goût du pouvoir. Ce que montre parfaitement la mise en scène de Frédéric Fisbach dont le premier mérite est la clarté ; le texte de Vincenzo Grimani a été lu à la loupe – avec son assistant, Benoît Résillot, Fisbach en a même tiré une adaptation parlée qui peut servir d’introduction à l’opéra. »

Michel Parouty, Les Echos, 11 mars 2003

 

« Grand amateur de théâtre japonais et de marionnettes, le metteur en scène qui vient de triompher au Japon et à Paris dans Les Paravents de Jean Genet ne s’est engagé, avec Jean-Claude Malgloire, que sur un parti pris : celui de la légèreté. Décors minimalistes et géométriques, jeux chorégraphiques subtils de sept comédiens muets, doublures des personnages centraux. « On a travaillé à l’épure, jamais à l’amputation »

Jean-Marie Duhamel, La voix du Nord, 18 mars 2003